Ehemalige königliche Residenzen in der Revolution

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Anciennes résidences royales pendant la Révolution française

La Convention nationale décide par décret N° 2346 la conservation des bâtiments et des jardins de Saint-Cloud, Bellevue, Versailles, etc.

Convention nationale - Paris, 5 mai 1794

Dans la tourmente de la Révolution française, il n'était pas toujours assuré que les résidences royales seraient conservées après l'abolition de la monarchie. Les avis étaient très partagés à ce sujet. La collection de meubles a été dispersée et vendue aux enchères. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore, on trouve par exemple du mobilier du Château de Versailles dans des collections privées ou dans des musées du monde entier. Cf. LdF LP-0055 : « Décret de vente de Mobilier qui se trouve dans le Château des Tuileries et autres Maisons ci-devant royales ».
Cependant, les tableaux ont été transférés au Louvre, où l'ancienne collection d'art des rois de France a été ouverte au public pour la première fois le 27 juillet 1793 et, dans l'ordre, le Louvre a finalement été ouvert en tant que musée central d'art de la République le 10 août 1793 avec une exposition de 537 tableaux.
Le sort des anciennes résidences et des châteaux n'était cependant pas encore clair. Voir également LdF LP-0061 : « Décret qui autorise la démolition des Châteaux-forts appartenant aux ci-devant Seigneurs ». Le 5. Le 5 mai 1794, c'est-à-dire à l'époque de la Terreur du Comité de salut public de Maximilien de Robespierre, la Convention nationale décida par le décret n° 2346 que les bâtiments et les jardins de Saint-Cloud, Bellevue, Mousseaux, Le Rincy, Versailles, Bagatelle, Sceaux, Isle-Adam, Vanvres, ne seraient pas vendus, mais conservés et entretenus aux frais de la République, pour servir aux plaisirs du peuple et pour former des établissements utiles à l'agriculture et aux arts.

Former royal residences during the revolution

The french National Convention decides by decree N° 2346 to preserve the buildings and gardens of Saint-Cloud, Bellevue, Versailles, etc.

National Convention - Paris, 5 May 1794

During the turmoil of the French Revolution, it was not always certain that the royal residences would be preserved after the abolition of the monarchy. Opinions on this varied widely. The furniture collection was disburst and auctioned off. Today, for example, furniture from the Château de Versailles can still be found in private collections or in museums around the world. See LdF LP-0055: ‘Décret de vente de Mobilier qui se trouve dans le Château des Tuileries et autres Maisons ci-devant royales’.
However, the paintings were transferred to the Louvre, where the former art collection of the French kings was opened to the public for the first time on 27 July 1793 and in order the Louvre was finally opened as the Central Art Museum of the Republic on 10 August 1793 with an exhibition of 537 paintings.
What was to happen to the former residences and castles was unclear for the time being, however. See also LdF LP-0061: ‘Décret qui autorise la démolition des Châteaux-forts appartenant aux ci-devant Seigneurs’. On 5 May However, on 5 May 1794, at the time of the so-called Reign of Terror (la Terreur) of the Public Welfare Committee (Comité de salut public) under Maximilien de Robespierre, the National Convention decided by Decree N° 2346 that the buildings and gardens of Saint-Cloud, Bellevue, Mousseaux, Le Rincy, Versailles, Bagatelle, Sceaux, Isle-Adam, Vanvres were not to be sold, but preserved and maintained at the expense of the Republic in order to serve the pleasures of the people and to provide facilities for agriculture and the arts.

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Vorläufig:
Décret de la Convention nationale,
Du 16.e jour de Floréal, an second de la République Française, une & indivisible,
Portant que les Maisons & JArdins de Saint-Cloud, Bellevue, Versailles, &c. seront conservés.

La Convention nationale, après avoir entendu la rapport du comité de salut publique, décrète que les maisons & jardins de Saint-Cloud, Bellevue, Mousseaux, Le Rincy, Versailles, Bagatelle, Sceaux, Isle-Adam, Vanvres, ne seront pas vendus, & seront conservés & entretenus aux frais de la République, pour servir aux jouissances du peuple, & former des établissemens utiles à l'agriculture & aux arts.

Visé par l'inspecteur. Signé Bouillerot.

Collationné à l'original, par nous président & secrétaires de la Convention nationale. A Paris, le 21 Floréal, an second de la République une & indivisible. Signé P. A. Laloy, ex-président; Dornier & Pocholle, secrétaires.

Pour copie conforme:
Le Commissaire des Administrations civiles, Police & Tribunaux.

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Unter anderem verwendete Quellen und Literatur

^[1]Die Literaturangaben folgen nach Auswertung der Handschrift

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